Je quitte ma collab'
Ou comment commencer à voler de ses propres ailes pour développer sa clientèle.
Wahou ça fait un bail ! J’avoue avoir été très débordée et j’ai dû malheureusement mettre ma newsletter entre parenthèses. Mais je reviens avec le dernier sujet que j’avais promis de traiter : comment développer sa clientèle quand on quitte sa collab ?
Voici le sommaire du jour 👇🏼
Définir sa cible
Site internet ou pas ?
Créer du contenu
Réussir son lancement
C’est bon ! Vous avez décidé de faire le grand saut et de quitter votre collab ! Forcément beaucoup de choses se bousculent dans votre tête et la fameuse question : comment je vais développer ma clientèle ?
Voici une petite road map de conseils en communication et marketing pour vous aider.
Définir sa cible
Il est essentiel de bien cerner le profil de vos clients potentiels. Sans cette étape cruciale votre communication ne peut pas être impactante. Qui sont-ils ? Leurs problèmes ? Leurs attentes ? Les défis qu’ils doivent relever au quotidien ? En marketing on appelle ça faire son “avatar client” ou “personae”.
Il se peut qu’avec le temps, vous vous rendiez compte que la cible choisie ne vous plaît pas plus que ça et que vous souhaitez partir sur autre chose : c’est normal, rien n’est figé. L’importance est de choisir une cible qui vous plaît.
Le site internet
Créer un site internet dès son lancement bonne idée ou pas ? Pour éviter de perdre de l’argent, il vaut mieux d’abord être sûre que notre cible est la bonne. Parce que si vous décidez de claquer 1000 euros (si ce n’est plus) dans un site internet où 3 mois plus tard vous vous apercevez que votre cible ne vous plaît pas, ou que la demande n’est pas très présente, vous allez devoir payer pour modifier les textes de votre site internet.
Le mieux quand on débute est d’abord de s’inscrire sur des annuaires qui vous permettront d’avoir une page individuelle où vos prospects pourront prendre RDV.
Après quelques mois, quand vous aurez testé votre cible, que vous êtes sûre de ce que vous voulez : créez votre site !
Quelques pièges à éviter :
Évitez à tout prix les agences qui vont vous vendre un référencement en plus de la création d’un site, en vous demandant de payer une sorte d’abonnement chaque mois. Vous aurez affaire à de véritables commerciaux qui vous endormiront avec de belles paroles en échange de votre signature qui vous bloquera pour un contrat de plusieurs années (et sans aucune sortie possible).
Ne prenez pas forcément le prestataire le moins cher. Je comprends que cela représente un budget mais attention aux mauvaises surprises.
Tournez-vous vers une rédactrice web SEO spécialisé juridique pour les textes de votre site. Le SEO paie à long terme donc ne négligez pas ce point.
Créer du contenu
Vos prospects ne sont pas encore au courant de votre existence. Vous allez devoir créer du contenu qui résonne en eux pour les attirer.
Je vous conseille de vous créer un stock de contenu à l’avance (au moins une vingtaine de posts) que vous pourrez planifier afin d’être tranquille.
Voici quelques idées de post :
Annoncer votre cabinet.
Vous présentez et expliquer votre WHY.
Étude de cas d’un client (quand vous étiez collab par exemple).
Répondre à une question très souvent posée.
Tutoriel (ex : détailler les étapes d’une procédure de licenciement).
Réussir son lancement
Un lancement ça se prépare. Alors vous ne devez pas y aller au feeling mais organiser stratégiquement votre communication. Voici une petite liste pour vous aider :
Optimiser ses réseaux sociaux : profil, bannière, photo de profil, biographie, stories permanentes (instagram), ma sélection (LinkedIn), liens…
Créer du contenu en avance, le planifier, publier et revenir sur le réseau en question pour commenter.
Résauter, parler de votre création de cabinets autour de vous, auprès de confrères également. N’hésitez pas à rejoindre des groupes de consoeurs/confrères pour demander des retours d’expérience.
Enfin : ne soyez pas dur envers vous-même ! Vous avez accompli un grand pas et tout comme Rome ne s’est pas fait en un jour, votre cabinet aussi :)
C’est la fin de cette newsletter. Si celle-ci vous a aidé, n’hésitez pas à la transférer à un confrère qui en aurait besoin également.
Merci de m’avoir lu et rendez-vous dans deux semaines pour mes prochains conseils !
Bonne semaine,
Maroy

